L’énergie solaire a encore beaucoup de potentiel en France, selon une étude de l’Ademe. Plus de 17 000 sites – notamment des zones délaissées et des parkings – pourraient être équipés de panneaux photovoltaïques.
La filière solaire a encore un large potentiel d’évolution en France. C’est ce qui ressort d’une étude publiée vendredi 24 mai par l’Ademe (l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). En effet, d’après l’organisme, il existe de nombreux endroits dans le pays dans lesquels il serait possible d’installer des panneaux photovoltaïques sans susciter de contestations.
L’Ademe évoque notamment les zones délaissées, friches et parkings et estime leur potentiel à 53 GWc (gigawatt-crête). En 2018, la puissance photovoltaïque installée en France représentait environ 9 GWc, d’où un potentiel de développement particulièrement important.
Plus de 17 000 sites potentiels
L’Ademe a recensé 17 764 sites « propices à l’installation d’une centrale photovoltaïque ». Il existe toutefois d’importantes disparités selon les régions. Les grandes zones urbaines (Ile-de-France, Gironde…) et les anciennes régions industrielles (le Nord, l’Est…), compteraient davantage de sites potentiels de production d’électricité.
Parmi les sites les plus représentés dans l’étude, on trouve notamment :
- Les anciens dépôts d’hydrocarbure ( > 23%) ;
- Les anciens sites d’activités de commerce, d’artisanat et d’industrie mécanique ( > 5%) ;
- Les anciens sites de stockage de déchets ( > 4%).
Le gisement total, estimé à 53 GWc est réparti à 93% sur des zones délaissées et à 7% sur des parkings. Si tous ces sites étaient exploités, le solaire photovoltaïque pourrait donc avoir de beaux jours devant lui.