Une nouvelle année s’ouvre, pleine de potentialités, pleine de risques aussi. En ces premiers jours de l’année, l’Australie brûle comme jamais. Le désastre écologique est immense et son lien avec le réchauffement climatique malheureusement indéniable. Le Premier ministre australien assure cependant continuer ne pas croire au réchauffement climatique. Pour la planète, chaque année compte pour tenir les objectifs de l’Accord de Paris, au-delà d’une COP bien décevante à Madrid, et contenir à 1,5° l’augmentation de la température terrestre d’ici à la fin du siècle. Dans ce cadre, la transition énergétique sera déterminante. L’Union européenne vient de montrer l’exemple avec la présentation du Green New Deal par la nouvelle Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, au mois de décembre.
La France aura un rôle déterminant à jouer. Notre bouquet énergétique est certes bien plus décarboné que celui de nos partenaires, mais la transition vers les énergies renouvelables reste encore trop lente. Son territoire, son ensoleillement, sa densité de population font de la France le pays d’Europe avec le plus vaste potentiel pour le déploiement de parcs solaires. 44 GW de puissance installée ont été inscrits comme objectif au titre de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) pour 2028. C’est un pas important, décisif même pour lancer un mouvement qui doit aller bien plus loin. Pourtant, nous n’en sommes même pas à 10 GW de puissance installée en ce début 2020. Pourquoi ? Parce que, entre autres, la question du foncier où déployer ces parcs solaires n’est pas tranchée, faute d’oser l’aborder. Il le faudra, et le plus vite sera le mieux, sinon les 44 GW pour 2028 resteront une illusion.
C’est le moment d’oser. L’énergie solaire est compétitive. Tout au long de 2020, France Avenir Solaire plaidera inlassablement, passionnément sa cause. A toutes et tous, bonne et heureuse année 2020, sous le soleil bien sûr!
Pierre-Yves Le Borgn’, Président de France Avenir Solaire